Après un décollage "rock-n-roll" de la Haute-Moisie (j'avais mal évalué la force du vent et je me suis fait rabattre et brassée solidement), puis un vol avec un fort vent de face et de nombreux déroutements, j'ai la chance d'entendre la voix d'André Bernier, qui m'invite à arrêter au Plétipi. Le mur d'averses qui me sépare des Monts Otish et l'heure de la soupe me convaincquent. Je passe une super journée en compagnie de Nancy. André et les filles nous rejoignent en soirée. Louis, à ma grande inquiétude a un ETA de 21h15 pour le camp des mouches à travers une météo peu favorable. Je redécolle, pour me demander, une fois dans les airs : "Mais qu'est-ce-que je fais donc ici??? Ca brassait en maudit. Je ré-atterrit, me fait secouer et perd pratiquement une aile à l'atterissage. Louis doit me téléphoner après atterissage : pas de nouvelles! Grande inquiétude jusqu'à 23h10 quand j'ai pu prendre le message de la FSS de Montréal qui a relayé le ok de Louis via un avion militaire. Son satellite ne fonctionnait pas.

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